Frustration a fait d’énormes progrès cette année, mais notre modèle économique n’est plus viable sur le long terme. Nous sommes une équipe de 2,5 personnes, sans local, et malgré notre succès croissant, la charge de travail dépasse nos capacités. Pour continuer à produire un journalisme libre et de qualité, nous avons besoin de votre soutien pour publier quotidiennement, développer notre partie vidéo, et offrir une vraie sécurité à notre équipe. Votre aide est essentielle pour que Frustration devienne un média stable tout en restant indépendant.
Pour résumer
- Frustration a réalisé de gros progrès : doublement de la fréquentation du site, meilleure visibilité médiatique, forte progression sur les réseaux sociaux, augmentation de la production d'articles et de vidéos, et une version papier ambitieuse.
- Mais notre modèle économique n’est plus viable : une équipe de seulement 2,5 personnes avec peu de moyens et une charge de travail exponentielle.
- Nos défis quotidiens : gestion des mails, réseaux sociaux, correction d’articles, production vidéo, comptabilité, logistique des dons, etc.
Nos objectifs à court terme
- Publier quotidiennement pour rivaliser avec les médias installés.
- Devenir un vrai média vidéo avec des formats longs et réguliers, en plus de l’écrit.
- Assurer une sécurité professionnelle en passant de statuts précaires à une équipe de 3 salariés en CDI à temps plein.
Votre soutien est essentiel : votre aide permet de renforcer notre indépendance et d’assurer la pérennité du média sans publicité ni subventions.
Comment nous aider ?
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Notre situation et nos projets
Ces derniers mois, Frustration a réalisé de gros progrès dans la diffusion de son travail : doublement de la fréquentation du site, invitations médias beaucoup plus régulières, très grosses progressions sur les réseaux sociaux, augmentation de la production d’articles et de vidéos, une version papier de plus en plus ambitieuse qui rencontre un certain succès… Nous sommes très fier-es de tout cela.
Malheureusement, Frustration fait face à de très lourdes difficultés et à un décalage de plus en plus fort entre la charge de travail exponentielle que représente son succès et la réalité matérielle de notre média.
Nous ne sommes que 2,5 en équivalent temps plein et nous ne disposons d’aucun local. De l’extérieur on s’imagine parfois que l’essentiel du travail dans un média réside dans l’écriture d’articles, d’enquêtes et d’entretiens. Cela ne représente pourtant, dans les faits, qu’une part infime du travail.
Avec cette équipe extrêmement réduite, nous devons au quotidien : gérer les mails des lecteurs, gérer les nombreux réseaux sociaux (Facebook, Youtube, Twitter, Mastodon, Threads, TikTok, Instagram…) et créer des visuels, faire la relecture, la correction et la mise en page des articles, gérer et refonder le site (qui n’est plus assez solide par rapport à l’afflux de nouveaux internautes), réaliser des newsletters, faire la comptabilité, gérer les dons (les modules, les demandes de résiliation ou de modification, les centaines d’envois postaux pour les cadeaux…), faire le travail vidéo (captation ou réalisation, montage, étalonnage, mixage…), réaliser des illustrations, travailler sur la production du numéro annuel (recrutement, maquettage, relectures, tournée promotionnelle qui implique de co-organiser des évènements…)...
Vous le voyez sûrement en filigrane, en plus du paiement de la charge de travail, ces activités ont un coût : logiciels, déplacements, matériel vidéo (caméra, micro, logiciels de montage…), hébergement du site et divers plugins, frais postaux, matériel informatique, outil de newsletter… Nous sommes d’ailleurs encore souvent contraintes et contraints d’assumer personnellement une partie de ces coûts.
Même avec toute notre bonne volonté, nous sommes face à des limites et des obstacles qui nous empêchent de devenir le média solide, régulier, serein que nous aimerions être, que beaucoup de nos lectrices et lecteurs aimeraient que nous soyons (ou pensent que nous sommes déjà en raison de l’optimisme que nous souhaitons continuer à afficher).
C’est pourquoi nous vous sollicitons pour un coup de pouce. Notre indépendance, la gratuité totale de notre site web, notre refus de la publicité, de l’argent des millionnaires (contrairement à ce qu’on s’imagine : des médias de gauche y font aussi parfois appel) et des subventions, tout cela n’est possible qu’avec votre soutien. Nous fonctionnons avec un modèle de dons mensuels pour avoir une base fiable chaque mois, que nous renforçons avec des appels à dons uniques pour celles et ceux qui ne peuvent pas donner de manière aussi régulière mais dont l’aide nous est aussi précieuse.
La vente du magazine papier permet de rembourser sa production et peut parfois rapporter un peu d’excédents - qui sont réinjectés dans les dépenses de fonctionnement du média - mais cela est tout à fait marginal (moins de 3% des revenus).
C’est donc un modèle de financement original qui repose entièrement sur la confiance réciproque entre notre média, ses lectrices et ses lecteurs.
Étape n°1 : Publier quotidiennement
Notre premier objectif est d’arriver à publier tous les jours, comme le font les médias plus installés. Vous le comprenez aisément : avec toutes les tâches que nous assurons avec une équipe très réduite et des moyens financiers faibles, nous ne sommes pas en mesure d’écrire autant que nous le voudrions.
Avec votre aide, nous pourrions fidéliser les contributeurs et contributrices qui écrivent déjà pour Frustration, voire recourir davantage à des chroniques et des pigistes extérieurs (que nous souhaitons d’ailleurs rémunérer décemment contrairement à des pratiques répandues).
En termes de contenus, cela nous permettrait également d’avoir davantage de formats d'enquêtes, des articles qui, dans leur nature même, sont beaucoup plus coûteux car impliquent des déplacements, du matériel…
Étape n°2 : Devenir un vrai média (en plus de l'écrit)
Une fois la production régulière d’articles consolidée, nous voulons poursuivre le développement de notre partie vidéo.
Nous avons déjà commencé à le faire, avec un certain succès, avec :
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Des captations d'événements que nous avons organisés le
développement de trois séries de formats vidéo :
- État des lieux - où des membres de l’équipe reviennent sur l’actualité chaude du moment
- Comprendre - un format plus documentaire et factuel qui donne du contexte et de la profondeur sur un sujet en lien avec l’actualité
- Rencontres - un échange entre un ou une membre de la rédaction et une ou un invité
- La publication plus régulière de reels sur les réseaux sociaux
- La mise en place d’un partenariat avec Le Média pour l’émission Coup de Griffe
Nous aimons l’écriture et continuerons d’être avant tout un média d’articles écrits. Toutefois la moindre vidéo a un audimat infiniment supérieur à un article et c’est quelque chose que nous voulons prendre en compte par souci d’accessibilité au plus grand nombre. De la même façon, une chaîne Twitch ne remplacerait pas notre travail de fond mais permettrait de s’adapter aux nouveaux formats et d’avoir davantage d’interactions avec nos lectrices et lecteurs, d’en faire un véritable espace d’échanges.
Étape n°3 : Offrir une vraie sécurité professionnelle
Nous sommes cohérentes et cohérents : nous défendons le droit à des bonnes conditions de travail et à des salaires décents, c’est donc, naturellement, ce que nous voulons aussi offrir aux personnes qui travaillent pour notre magazine.
C’est pourquoi nous souhaitons sortir du statut précaire, fait notamment de temps partiel, dans lequel nous nous trouvons actuellement, pour avoir trois salariés en CDI à temps complet, et si possible avec un salaire autour du salaire moyen en France.
Avoir une équipe de trois salariés à temps complet permettrait de stabiliser énormément le travail au sein de Frustration.
Voilà donc les objectifs que nous nous sommes fixés et que nous avons voulus raisonnables et ce à quoi, concrètement, votre aide contribuera.
Nous vous remerçions infiniment pour votre soutien précieux depuis des années qui donne du courage, de l’espoir et de la motivation !